L'implication dans des affaires de corruption n'ont pas dissuadé le Premier ministre israélien d'une initiative politique très risquée, écrit mardi le site Vestifinance. Netanyahu et les leaders de son gouvernement de coalition ont annoncé lundi la dissolution du parlement national et l'organisation des élections anticipées en avril prochain. Ils envisagent ainsi d'obtenir un soutien plus large des électeurs pour faire passer un projet contradictoire de réforme militaire.
La coalition au pouvoir s'est retrouvée dans une situation difficile après la démission du ministre de la Défense Avigdor Liberman le 14 novembre dernier. Ce dernier a quitté son poste à cause des manipulations de manifestants organisées par le gouvernement israélien le long de la frontière entre Israël et la Gaza.
Suite à cette démission, Naftali Bennett, ultranationaliste et ministre de l'Education, a annoncé que son parti le Foyer juif quitterait la coalition au pouvoir si Benjamin Netanyahu refusait de lui octroyer le poste de ministre de la Défense. Le Premier ministre a pourtant souligné en réponse sa volonté d'élargir encore une fois ses propres responsabilités (il joue également le rôle des ministres des Affaires étrangères, de l'Immigration et de la Santé), ce qui a forcé Naftali Bennett à faire marche arrière.
Netanyahu reste très populaire en Israël et pourrait bien obtenir les voix nécessaires pour renforces ces positions, selon les derniers sondages. En cas d'échec, il devrait pourtant faire face à des problèmes de la part de la droite et de la gauche.
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