«Nous continuerons d'agir en Syrie afin d'y empêcher le renforcement militaire de l'Iran, qui est orienté contre nous. Nous n'avons pas l'intention de réduire ces efforts, et envisageons même de les intensifier», a indiqué le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou cité par le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
La décision de Trump de retirer les forces américaines du nord de la Syrie n'a évidemment pas été concertée avec ses partenaires de la coalition antiterroriste qui avait lancé ses opérations contre Daech* quand Barack Obama était au pouvoir aux USA. Qui plus est, il semble qu'il n'a pas non plus demandé l'opinion du système interministériel de sécurité nationale responsable de la mise en œuvre des décisions du Président.
«En ce qui concerne Israël et certaines monarchies arabes du Golfe, la situation ne changera pas vraiment pour eux, explique l'expert militaire Iouri Liamine. Ils auraient certainement préféré le maintien du contingent américain sur cette partie du territoire syrien, qui était un moyen supplémentaire de pression sur le gouvernement syrien et l'Iran, mais le retrait de ces forces ne modifiera pas considérablement la situation. Damas contrôle fermement la majorité du pays, notamment les régions situées à proximité d'Israël. Les troupes américaines ne sont pas non plus en mesure d'arrêter les livraisons iraniennes en Syrie, car les itinéraires de ces dernières contournent les zones contrôlées par les USA».
* Organisation terroriste interdite en Russie
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.