L'aéroport londonien de Gatwick offre une récompense de 50.000 livres (plus de 55.500 euros) pour toute information sur la ou les personnes qui ont lancé des drones dans l’espace aérien de l’aéroport perturbant ainsi le trafic des avions, a annoncé la police du comté de Sussex dans un communiqué.
La police du Sussex a libéré dimanche l'homme et la femme arrêtés vendredi à Crawley, au sud de Londres, dans le cadre de l’enquête sur les vols de drones. La police a refusé de divulguer leurs noms.
«Lorsque des personnes sont arrêtées dans le cadre d’une enquête, cela ne signifie pas qu'elles sont coupables d’une infraction. La police de Sussex n’entend pas rendre publique leur identité», a indiqué la police sur son site internet.
Cette semaine, l’aéroport de Gatwick a dû suspendre tous les vols à plusieurs reprises à cause de drones mystérieux qui ont été aperçus une cinquantaine de fois. L’aéroport a été contraint à l’arrêt durant 36 heures entre mercredi soir et vendredi matin. Selon l’aéroport, un millier de vols ont été annulés ou détournés, affectant environ 130.000 voyageurs à quelques jours des fêtes de Noël. Plusieurs heures après la réouverture de l’unique piste d’envol et d’atterrissage vendredi matin, l’aéroport a de nouveau suspendu ses vols pendant une heure après le signalement d’un drone. L'armée et la police ont déployé des moyens pour surveiller le site.
Toutefois, les autorités estiment que rien ne permet de privilégier la piste terroriste.