Xi Jinping a manifesté mardi, à l'occasion d'un discours très attendu, prononcé pour le 40e anniversaire de l'ouverture économique de la Chine, sa volonté sans faille de mener à bien les réformes voulues par Pékin. Cependant, il n'a pas présenté de mesures particulières à cet effet.
Il a confirmé que rien ne se ferait qui n'ait reçu l'assentiment du Parti communiste chinois (PCC), ces réformes se devant avant tout d'améliorer le socialisme à la chinoise.
«Se réformer et s'ouvrir n'est pas facile, à n'importe quel stade; nous nous exposerons inévitablement à toutes sortes de risques et de difficultés, et même à des tempêtes inimaginables», a-t-il ajouté, tout en mettant en avant le rôle du PCC.
Pour Xi, la Chine doit prendre son destin en main: «Il n'y a pas de règle gravée dans le marbre et personne ne peut faire la leçon au peuple chinois.
«Nous devons, sans relâche, renforcer le développement de l'économie publique tout en encourageant, soutenant et guidant le développement de l'économie privée», a souligné le Président chinois. «S'ouvrir c'est progresser; s'enfermer c'est régresser», a résumé Xi.
Ainsi, il n'a pas manqué de vanter les réussites d'une économie plus décentralisée ni de mettre en avant le secteur privé, en évoquant les contributions aux réformes économiques des chefs d'entreprises telles qu'Alibaba, Tencent Holdings, Baidu et Geely Automobile Holdings.