Dans le contexte de l'attaque terroriste de Strasbourg qui a fait cinq morts et de la mise en garde d'Interpol quant à la menace d'attentats en Europe, la Belgique, l'Espagne, la France et le Maroc auraient créé une cellule de lutte antiterroriste pour sécuriser les festivités de fin d'année. C'est ce qu'a rapporté le quotidien arabophone marocain Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 17 décembre, citant des sources sécuritaires, affirmant que ce dispositif commun est déjà opérationnel et fonctionne 24 heures sur 24.
Selon Al Ahdath Al Maghribia, c'est la dernière attaque de Strasbourg qui a été le point de départ pour la création de cette structure antiterroriste commune. En effet, selon d'autres sources sécuritaires citées par le journal, l'attentat de Strasbourg a relancé la polémique en France sur l'existence de failles dans le dispositif de lutte antiterroriste qui n'a pas pu anticiper l'attaque à temps.
En plus de l'attentat terroriste cité ci-dessus, ces sources ont évoqué le rapport sécuritaire publié dernièrement par Interpol, mettant en garde les pays concernés contre d'éventuelles attaques. Selon elles, ce rapport a accéléré la mise en place de cette structure antiterroriste commune, afin d'éviter que les fêtes de fin d'année ne soient perturbées.
«Le Maroc n'a pas subi d'attaque terroriste interne depuis avril 2011», a rappelé l'ASPI. «Sept ans après cette dernière attaque terroriste majeure, la stratégie multiforme du Maroc pour lutter contre l'extrémisme islamiste semble porter ses fruits sur le plan de la sécurité», a-t-il encore ajouté.