Jeremy Corbyn réclame un nouveau vote de défiance contre Theresa May

© AP Photo / Matt DunhamBritish Prime Minister Theresa May (File)
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Le chef de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn a annoncé lundi le dépôt d'une motion de censure contre la Première ministre britannique. Selon lui, c'est le «seul moyen» de contraindre Theresa May à organiser un vote sur le projet d'accord du Brexit cette semaine au lieu de le reporter à la deuxième moitié du mois de janvier, écrit Reuters.

La décision de Theresa May de reporter de nouveau le vote à la Chambre des communes sur le projet d'accord du Brexit a poussé le chef de file du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, à demander l'organisation d'un nouveau vote de défiance contre la Première ministre, annonce Reuters.

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«Mon seul moyen d'obtenir la tenue d'un vote cette semaine est le dépôt d'une motion qui dit la chose suivante: cette Chambre ne fait pas confiance à la Première ministre du fait qu'elle a échoué à permettre à la Chambre des communes de procéder immédiatement à un vote sur l'accord de retrait», a-t-il déclaré, cité par Reuters.

Toutefois, l'agence rappelle que le vote d'une motion de censure ne contraint pas le chef du gouvernement à démissionner sur le champ, mais par convention, il doit normalement demander une dissolution du Parlement et la tenue d'élections législatives anticipées.

Rappelons qu'ayant obtenu 200 voix sur les 317 députés du parti conservateur, Theresa May a remporté mercredi dernier le vote de défiance voulu par son propre parti et a pu conserver son poste de Premier ministre britannique.

Au mois de novembre, l'UE et le Royaume-Uni étaient parvenus à un accord sur les termes du divorce et avaient élaboré une déclaration politique commune sur la structure de leurs futures relations. La Commission européenne a maintes fois déclaré que l'accord sur le Brexit ne serait pas renégocié. Néanmoins, pour entrer en vigueur, il doit être ratifié par les deux parlements de l'UE et du Royaume-Uni.

Au parlement britannique, les députés réclament que le texte soit retravaillé. Ils critiquent la disposition du filet de sécurité, ou «backstop », qui prévoit un traitement spécifique pour la province d'Irlande du Nord afin d'éviter le retour d'une frontière physique avec la République d'Irlande. Theresa May a même dû repousser le vote prévu début décembre.

Le Royaume-Uni doit quitter l'UE le 29 mars 2019.

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