Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, et son envoyé spécial, Martin Griffiths, œuvrent à une solution durable après quatre ans de guerre qui ont fait environ 10.000 morts et menacent jusqu'à 20 millions de personnes de famine, selon l'Onu.
En attendant, ces accords vont «améliorer la vie de millions de Yéménites», s'est félicité Antonio Guterres.
Un «cessez-le-feu» doit entrer en vigueur «dans les prochains jours» à Al-Hodeïda (ouest), port de la mer Rouge par où entre l'essentiel de l'aide dans ce pays, le plus pauvre de la péninsule arabique, et où sévit selon l'Onu «la pire crise humanitaire du monde».
L'Onu jouera un «rôle clé» dans le contrôle du port, a précisé Antonio Guterres lors d'une cérémonie en présence des deux délégations. Et selon une source onusienne, 30 observateurs de l'Onu pourraient être déployés dans la ville.
Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Khaled al-Yamani, et le négociateur en chef des Houthis, Mohammed Abdelsalam, ont échangé une poignée de main à forte portée symbolique à l'issue de la cérémonie.