Bien que les États-Unis aient imposé des sanctions aux secteurs énergétique et bancaire iraniens, Washington a accepté de lever les restrictions sur plusieurs pays afin de leur permettre d'acheter du pétrole iranien. Ces dérogations ne sont toutefois que provisoires et expirent dans six mois, obligeant les importateurs à choisir de nouvelles sources ou à faire face à la menace de sanctions américaines.
Selon la source de Business Standard, le paiement indien sera transféré sur un compte bancaire de la Société nationale iranienne du pétrole (NIOC) à la banque indienne UCO. Qui plus est, la moitié de cet argent devrait être utilisée afin de favoriser l'exportation de produits indiens vers l'Iran.
L'Inde est le deuxième importateur de brut iranien, la Chine occupant la première place. Le pays aurait limité ses importations de pétrole en provenance de la République islamique de 452.000 à 300.000 barils par jour afin de satisfaire aux conditions de la dérogation accordée par les États-Unis pendant 180 jours.
Les pays membres de l'Union européenne, ainsi que la Russie et la Chine, ont pour leur part indiqué vouloir préserver l'accord de Vienne. Les États signataires du document ont ainsi convenu de poursuivre leurs efforts pour maintenir les échanges commerciaux avec Téhéran malgré le rétablissement des sanctions américaines.