«Nous sommes à la fois contre le chaos provoqué par des manifestants et contre la violence disproportionnée exercée contre eux», a indiqué le chef de l'État turc, cité par les médias.
À Paris, 615 personnes ont été interpellées dont 508 ont été placées en garde à vue, d'après la préfecture. Il y a eu 30 blessés à Paris, dont trois parmi les forces de l'ordre. Des affrontements violents entre forces de l'ordre et manifestants, qui ont mis le feu à une voiture, se déroulent avenue Marceau, près des Champs-Elysées.
«Ah! Voyez un peu ce que font les policiers de ceux qui critiquaient nos policiers», a-t-il ajouté.
Ce samedi, la gendarmerie a mobilisé 12 véhicules blindés, 89.000 membres des forces de l'ordre sont déployés en France, dont 8.000 à Paris. Les chiffres de mobilisation des forces de l'ordre sont sans précédent depuis le soulèvement étudiant de Mai 1968, note Reuters, précisant que l'effectif est en augmentation de plus de 70% par rapport au 1er décembre.
Le Président turc à en outre reproché à l'Europe d'avoir gardé le silence pendant le coup d'État avorté en Turquie en 2016.