«À offrir un cadre d'accueil et de réinsertion sociale aux repentis de Boko Haram et membres des groupes armés des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest désireux de répondre à l'offre de paix formulée par monsieur le Président de la République dans son discours d'investiture du 6 novembre en déposant volontairement les armes», souligne le communiqué du secrétaire général de la présidence du Cameroun, rendu public le 30 novembre.
S'agissant de la démobilisation, le Comité devra mettre en place des sites de cantonnement d'ex-combattants et en assurer la gestion, assurer l'encadrement des ex-combattants, leur apporter assistance dans le cadre de leur préparation à un retour à la vie civile.
Sur le plan de la réintégration, il s'agira de prendre les dispositions nécessaires à la déradicalisation des ex-combattants, de mener des actions de sensibilisation et de venir en aide aux communautés d'origine afin de faciliter la réintégration des démobilisés, d'aider à leur réinsertion dans la vie civile, notamment par l'organisation, la formation, la mise à disposition d'outils ou moyens de production et l'assistance à la création d'activités génératrices de revenus.
Dans son allocution du 6 novembre 2018, jour de sa prestation de serment pour un 7e mandat, Paul Biya demandait déjà aux séparatistes anglophones de déposer les armes:
«Je leur lance un appel à déposer les armes et à retrouver le droit chemin. J'en appelle tout particulièrement aux jeunes qui se sont laissés entraîner dans une aventure sans lendemain.»