«Gilets jaunes»: Macron n’apporte «aucune réponse», selon Nicolas Dupont-Aignan

© AFP 2024 Dominique FagetNicolas Dupont-Aignan, President of "Debout la France" (DLF) party and candidate for the regionales election in Ile de France, poses in Paris on October 19, 2015.
Nicolas Dupont-Aignan, President of Debout la France (DLF) party and candidate for the regionales election in Ile de France, poses in Paris on October 19, 2015. - Sputnik Afrique
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Dans son allocution à la nation suite aux manifestations des «gilets jaunes» en France, Emmanuel Macron a dit entendre les protestations mais a déclaré qu’il n’allait pas lever les taxes sur le carburant. Pour Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, «ce discours est complétement cru».

Le mouvement des «gilets jaunes» ne s'essoufflera pas suite à cette intervention, estime l'homme politique dans une interview à Sputnik.

«Je crois au contraire que les gens vont être déçus, frustrés, malheureusement aucune réponse n'est apportée», regrette Nicolas Dupont-Aignan. «Ce discours [de Macron, ndlr] est complétement cru».

Le président de Debout la France a également réagi à la qualification par le ministre de l'Intérieur du mouvement comme étant d'«ultradroite».

«C'est une manipulation d'État, j'ai demandé la démission de monsieur Castaner. Parce que c'est fait exprès le désordre aux Champs-Élysées pour ridiculiser le mouvement et c'est évidemment tragique.»

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«Gilets jaunes»: Macron dit entendre les problèmes mais ne lèvera pas les taxes
Nicolas Dupont-Aignan est allé dans le même sens que Marine Le Pen qui avait déclaré que la police n'avait pas agi contre les casseurs lors des manifestations des «gilets jaunes» le 24 novembre et que le gouvernement les a «laissé venir».

L'interlocuteur de Sputnik a attiré l'attention sur le fait que «les personnes qui avaient été interpellées n'appartenaient à aucun mouvement politique».

Nicolas Dupont-Aignan a également exprimé sa solidarité avec les actions de protestation de certains de ses collègues députés, dont Jean Lassalle et Jean-Hugues Ratenon, élu de La Réunion, à l'Assemblée car elles traduisent «le ras-le-bol des gens».

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