Prenant le contre-pied des prévisions catastrophistes du Financial Times et de l'International Crisis Group sur les perspectives politico-économiques en Algérie à partir de 2019, Ahmed Ouyahia, le Premier ministre algérien, a au contraire prédis un avenir radieux pour son pays.
Le responsable algérien a tenu ces propos le 26 novembre dans la wilaya de Tébessa, dans l'est du pays, lors de la cérémonie de lancement du mégaprojet d'exploitation d'une mine de phosphate en partenariat avec la Chine.
Partant du constat de la crise qui s'est déclenchée dans le pays en 2014, suite à la chute des prix du pétrole, le responsable a rappelé que «l'Algérie est allée vers l'endettement intérieur de la part du trésor public auprès de la Banque centrale». «C'est ce qui nous laisse aujourd'hui vivre cette continuité, avoir la détermination à relever les défis et arriver à une étape comme celle d'aujourd'hui», a-t-il souligné en lançant que «je prédis un avenir prometteur pour l'Algérie».
En se positionnant clairement contre un cinquième mandat du chef de l'État algérien, le journal britannique a averti que «garder M. Bouteflika en tant que Président de figuration, qui sera approuvé pour un cinquième mandat lors d'élections qui ne méritent pas ce nom, reporte ce qui pourrait être une bataille de succession dangereuse».