Si nos revendications socio-professionnelles ne sont pas satisfaites par notre ministère de tutelle, nous descendrons dans la rue et nous déclencherons une grève à l'échelle nationale, a déclaré le 24 novembre au journal Le Quotidien d'Oran Djelloul Hadjimi, le secrétaire général de la Coordination nationale des imams (le syndicat national des imams) en s'interrogeant sur le silence du ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, face à leurs demandes.
«Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, nous a donné des assurances quant à la satisfaction de nos revendications, mais il a par la suite fait machine arrière», a déclaré le responsable syndical. Tout en se disant «étonné» par la réaction «ferme» et «intransigeante» du ministre, le représentant des imams a rappelé qu'«il y a des procès-verbaux de réunions sur ce dossier avec la société civile et l'association des imams». «Le ministre n'a pas à nous refuser cette hausse des salaires, il doit soumettre nos revendications au gouvernement», a-t-il encore soutenu.
Pour sa part Mohamed Aïssa, tout en rappelant que le statut de l'imam relevait du régime de la fonction publique, a réitéré son refus de répondre favorablement à la demande d'augmenter les salaires.