Dans l'édition 2018 de «Portrait social de la France» relayée par l'Insee le 20 novembre, le revenu disponible des ménages aurait baissé en moyenne de 440 euros dans l'Hexagone entre 2008 et 2016. Le calcul a été effectué par l'Office français des conjonctures économiques (OFCE).
Comme l'indique l'étude, il existe pourtant d'importantes disparités en fonction du niveau de vie.
«Les effets de ces réformes diffèrent selon la place des ménages dans la distribution des niveaux de vie. Les ménages les plus aisés ont été les plus mis à contribution», précise l'Insee.
En effet, les 5% des ménages les plus modestes ont «vu leur revenu disponible annuel s'accroître de plus de 450 euros et les 5% au-dessus l'ont vu s'accroître de 890 euros du fait des réformes des prestations». Par contre, les 5% du «haut de la distribution ont vu leur revenu disponible annuel diminuer de 5.640 euros».
En outre, d'après l'étude, la multiplication des familles monoparentales et des personnes qui vivent seules a également contribué à cette baisse.
Le développement du temps partiel ou l'augmentation du taux de chômage n'auraient pas par contre eu d'«effet significatif» sur le revenu des Français, précise l'Insee.