Lavrov: Moscou a tenté de convaincre les USA de ne pas «claquer la porte» du Traité FNI

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La Russie souhaite maintenir le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) et s’est efforcée de convaincre les États-Unis de ne pas «claquer la porte», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères lors d’un point presse donné avec son homologue portugais, Augusto Santos Silva.

Préserver le Traité FNI est une des priorités de Moscou, a annoncé Sergueï Lavrov ce samedi au cours d'une conférence de presse donnée conjointement avec le ministre portugais des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva.

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«La Fédération de Russie est intéressée à ce que ce Traité soit maintenu», a notamment indiqué le diplomate russe.

Sergueï Lavrov a ajouté qu'après avoir appris que Washington avait l'intention de se retirer du Traité, Moscou avait essayé de convaincre «la partie américaine de ne pas claquer la porte et d'examiner les questions nécessitant des discussions supplémentaires», pour que le document reste en vigueur.

«Outre ces consultations par des canaux bilatéraux, nous avons élaboré un projet de résolution pour l'Onu appelant la Russie et les États-Unis à maintenir le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire. Malheureusement, cette initiative n'a pas été soutenue par tous les membres de l'UE, tous les membres de l'Otan, et cela en dépit du fait que les préoccupations suscitées par la sortie éventuelle des Etats-Unis de ce Traité ont été exprimées presque dans toutes les capitales européennes», a souligné le ministre russe.

En octobre, Donald Trump avait annoncé que les États-Unis prévoyaient de sortir du traité sur les armes nucléaires à portée intermédiaire, signé en 1987 par Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan. Le document en question abolissait l'usage de toute une série de missiles d'une portée variant de 500 à 5.500 kilomètres.

Le lundi 19 novembre, Vladimir Poutine a promis que la décision américaine de sortir du Traité FNI ne resterait pas sans réponse de la part de Moscou. Auparavant, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait souligné que le retrait américain du traité forcerait la Russie à prendre des mesures pour assurer sa sécurité.

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