Selon plusieurs sources, des pressions auraient été exercées pour faire annuler cet événement en question. C'est ce qu'a indiqué Kemi Seba, arguant que c'était la meilleure preuve que ses partisans et lui «tapaient juste» et faisaient peur aux représentants du néocolonialisme et à leurs soutiens: «Avec cette immense foule qui a envahi la salle de la Maison du peuple, les ennemis devront savoir dorénavant qu'ils feront désormais face à des milliers de sankaristes.»
«Nous, notre démarche est claire. Nous sommes diabolisés par l'impérialisme français, nous sommes persécutés par l'impérialisme français parce que nous dérangeons véritablement le système et que nous réunissons les masses africaines, ce qui les dérange profondément», a-t-il en outre expliqué.
Après donc Ouagadougou, d'autres capitales d'Afrique francophone sont appelées à accueillir au cours des prochains mois des «procès populaires de la Françafrique». «À la fin de toutes ces audiences, une sanction commune et collective sera établie par le peuple, pour le peuple, contre l'impérialisme français et les traîtres africains qui collaborent au quotidien avec ce néocolonialisme. Je fais le serment, au nom des ancêtres, que le néocolonialisme va vivre ses dernières heures d'ici quelque temps», telle fut la virulente conclusion de Kemi Seba à l'issue de cette mobilisation au pays de Thomas Sankara.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.