Deux gouvernements rivaux se disputent maintenant le pouvoir: à l'Est, celui du commandant en chef de l'armée nationale libyenne, Khalifa Haftar, et à l'Ouest celui de Fayez al-Sarraj, le Premier ministre du gouvernement «d'entente nationale» soutenu par les Nations unies. Khalifa Haftar s'est rendu à Moscou pour une réunion avec le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, avant de rejoindre le sommet pour la paix en Libye.
Pourrait-il y avoir un accord impliquant des résolutions politiques en Libye et en Syrie pour établir une paix durable sur ces deux fronts? Les Émirats arabes unis sont depuis longtemps l'un des principaux sponsors de Haftar et se trouvent maintenant ouverts à l'idée de stabilisation en Syrie- une position qui les sépare de leur principal allié, l'Arabie saoudite.
Ceci ouvre-t-il de réelles perspectives pour la paix et la stabilité en Libye? Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France, notamment dans plusieurs pays d'Afrique, fait le point sur cette question.