Le PDG du géant russe Gazprom Alekseï Miller s'est dit sûr que le projet Nord Stream 2 serait mené à terme malgré toutes les menaces des États-Unis.
«Vous voyez bien: nous avons déjà construit 200 km. Le reste sera terminé», a-t-il assuré à un journaliste du quotidien Kommersant.
Le patron de Gazprom a ainsi répondu aux propos de l'ambassadeur américain auprès de l'Union européenne Gordon Sondland.
Ce dernier a déclaré mardi 13 novembre que Washington avait de «nombreux instruments» pour arrêter la construction du gazoduc, une construction qui rendrait vulnérables l'Europe et, par conséquent, les États-Unis.
Les États-Unis ont auparavant à plusieurs reprises demandé aux pays européens de ne pas participer au projet Nord Stream 2, brandissant la menace de sanctions à leur égard.
Début novembre, le groupe Nord Stream 2 AG a annoncé avoir posé 200 kilomètres de gazoduc dans le fond de la mer Baltique.