L'élection présidentielle de 2020 pourrait provoquer la scission définitive de la société américaine et le début de la guerre civile, estime Niall Ferguson, professeur d'histoire à l'université Harvard dans un article publié par le quotidien The Sunday Times.
Dans son article, l'enseignant note que des contradictions et un «conflit culturel» ont commencé, au cours des dernières années, à déchirer la société, ce qui est démontré par le segment américain de l'internet.
«En plus, les informations publiées la semaine dernière sur l'envoi par poste d'engins explosifs artisanaux à une demi-douzaine de critiques les plus connus de Donald Trump, dont Hillary Clinton, Joe Biden, le milliardaire George Soros et l'acteur Robert De Niro ouvrent la porte aux nouvelles prophéties au sujet de la Seconde guerre civile aux USA», souligne Niall Ferguson.
Une autre chercheuse, Emily Whalen, professeur d'histoire à l'université du Texas, est également préoccupée par la situation aux États-Unis.
Reprenant les critères de Jonathan Randal, correspondant du quotidien The Washington Post, qui avait prédit le début de la guerre civile au Liban en 1975, la chercheuse a constaté dans un article publié par le site Task&Purpose une similitude de situations aux États-Unis et au Liban.
Selon elle, malgré une énorme différence entre les deux pays, il y a des points similaires.
«Tout comme le Liban de 1975, les États-Unis ont un goujat comme Président, des alliés qui sont préoccupés par leur propres intérêts et un gouvernement inefficace. Le Parti démocrate tout comme les partis progressistes du Liban de l'époque, est «décentralisé et désorganisé», note l'historienne américaine.
Une quinzaine de colis piégés a été interceptée à la fin de la semaine dernière aux USA. Dix d'entre eux étaient adressés à des personnalités démocrates, notamment l'ancien Président Barack Obama, l'ex-secrétaire d'État Hillary Clinton, l'ancien vice-Président démocrate Joe Biden, le financier George Soros, l'acteur Robert De Niro, l'ex-ministre de la Justice de Barack Obama Eric Holder, l'élue démocrate de Californie Maxine Waters, ainsi qu'à la chaîne CNN.