L'agence Bloomberg a publié une investigation scandaleuse affirmant que Henry Kissinger est le cardinal gris de la politique américaine qui était le fameux «point d'assemblage» autour duquel tournaient tous les participants au «complot russe»: Donald Trump, Jared Kushner (gendre du Président américain), l'ambassadeur russe Sergueï Kisliak et même Maria Boutina arrêtée aux USA.
Il existait toujours des personnalités à ne pas critiquer — les vieillards de tribu, les détenteurs de sagesse, les conseillers qui n'étaient pas attaqués même pendant les conflits politiques intérieurs et les guerres intestines. Et si tout à coup la chasse était ouverte contre les personnalités neutres et émérites, c'est qu'un malheur doit arriver.
Il est à noter que la supposition que la structure créée par Henry Kissinger (l'un des principaux stratèges pendant la Guerre froide et co-auteur de l'alliance antisoviétique de Nixon avec la Chine) soit une «organisation prorusse» pourrait être logique seulement dans un roman de Kafka. Ce qui n'empêche pas les journalistes américains de lancer de telles accusations. Ils enfoncent le clou en disant que c'est le centre de Kissinger qui avait organisé le discours de Trump, en marge duquel Jared Kushner aurait fait la connaissance de l'ambassadeur de Russie aux USA Sergueï Kisliak. Et qu'il lui aurait demandé un service: utiliser l'ambassade russe aux Etats-Unis comme un canal officiel (et incontrôlé par les services secrets et les diplomates américains) de communication directe entre l'équipe de Trump et le Kremlin.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.