Un médecin d'un hôpital de la ville norvégienne de Tromso est accusé de garder des substances dopantes, annonce le quotidien norvégien Itromso.
Ainsi, le vestiaire du médecin de l'hôpital universitaire de la Norvège du Nord (UNN) contiendrait plus de 2.000 cachets de substances dopantes, dont des agents anabolisants comme le trenbolone, le boldenone, la testostérone, la nandrolone, l'oxymetholone qui sont, entre autres, interdites par l'AMA (Agence mondiale antidopage).
Les sportifs originaires de Tromso ont gagné sept médailles lors des JO 2018 tenus à Pyeongchang, il s'agit du meilleur résultat parmi les représentants des différentes villes norvégiennes. Au total, la sélection norvégienne a remporté 14 titres et 39 médailles.
Selon certains journalistes, comme par exemple l'Allemand Hayo Zeppelt, le triomphe de la sélection norvégienne aux JO 2018 pourrait être expliqué par l'utilisation d'aérosols contre l'asthme, dont certaines composants sont considérées comme partiellement interdites par l'AMA.
Ainsi, après les Jeux Olympiques 2018, la chaîne de télévision publique norvégienne NRK avait publié une liste de 52 médicaments que les Norvégiens avaient emportés avec eux à Pyeongchang, où figurent notamment le Celestone et le Kenacort-T. Ces deux médicaments sont des corticostéroïdes avec un effet anti-inflammatoire. Leur utilisation est controversée, car ils ont une puissante capacité à éliminer les graisses du corps sans affecter la force musculaire des jambes. Les athlètes peuvent utiliser ces substances s'ils possèdent ce que l'on appelle une autorisation d'usage à des fins thérapeutique (AUT), mais en principe ces médicaments sont interdits.