Emmanuel Macron a évoqué dimanche avec Donald Trump «la question de l'avenir du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire», a annoncé l'Élysée dans un communiqué lundi.
Le chef d'État français a profité de cet entretien téléphonique pour «rappeler l'importance de ce Traité, en particulier pour la sécurité européenne et notre stabilité stratégique.»Peu après, l'UE s'est elle-aussi prononcée en faveur du maintien du Traité, espérant un «dialogue constructif» entre Washington et Moscou.
«Le Traité FNI a contribué à la fin de la Guerre froide et de la course aux armements, il représente une pierre angulaire dans l'architecture européenne de sécurité. Il représente également une contribution importante dans les engagements sur la non-prolifération des armes nucléaires», a indiqué la porte-parole de Federica Mogherini, la cheffe de la diplomatie européenne.
Le conseiller du Président américain pour la sécurité nationale John Bolton est arrivé dimanche dans la capitale russe pour aborder le sujet du FNI avec les autorités russes.
Signé le 8 décembre 1987 par le Président américain Ronald Reagan et le secrétaire général du Parti communiste Mikhaïl Gorbatchev, le Traité FNI visait à détruire en trois ans les missiles d'une portée de 500 à 5.500 km.