Et si la maladie d’Alzheimer pouvait être provoquée par un simple herpès?

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Cherchant à déterminer les causes de la maladie d’Alzheimer afin de pouvoir la soigner de manière plus efficace, des spécialistes britanniques ont déterminé le lien existant entre cette maladie et l’herpès qui pourrait en être un déclencheur.

Le problème principal du développement de la maladie d'Alzheimer ne réside ni dans le métabolisme du cerveau ni dans les mutations des ADN de ses cellules mais l'intrusion du virus de l'herpès dans ses tissus, affirme le spécialiste britannique de l'Université d'Oxford, Ruth Itzhaki, dans un article publié dans la revue Frontiers in Aging Neuroscience.

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En septembre 2015, des chercheurs britanniques ont constaté que la maladie d'Alzheimer pouvait être transmissible d'une personne à l'autre par la «contamination» de leurs tissus nerveux par des prions (des protéines responsables de maladies infectieuses) étrangers. Il faut savoir que les prions sont des agents pathogènes constitués d'une protéine dont la conformation ou le repliement est anormal et qui ne dispose pas d'acide nucléique comme support de l'information infectieuse.

Ceci les a incités à supposer que la maladie d'Alzheimer pouvait être contagieuse et que certaines bactéries pouvaient la véhiculer.

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En analysant plusieurs ouvrages scientifiques dans le cadre de leur étude, M.Itzhaki et ses collègues ont découvert de nouvelles preuves de cette hypothèse.
Ainsi, ils se sont aperçus que les risques de développement de la maladie d'Alzheimer étaient plus élevés chez ceux qui étaient porteurs du virus de l'herpès ou encore de la varicelle.

«L'herpès peut être responsable de l'apparition de la maladie d'Alzheimer chez une moitié de ses porteurs. Nous supposons que la pénétration du virus dans les cellules du cerveau entraîne l'activation excessive du gène APOE, ce qui est aussi dangereux pour les porteurs que pour le développement de versions mutées. En résultat, les ordures protéiniques s'accumulent rapidement dans les cellules, ce qui déclenche le développement de la maladie», a-t-il conclu.

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