«Nous recevons de l'aide de plusieurs pays, dont la Russie, la Chine ou le Brésil […]. La France cherche à se joindre à ce processus, mais pas par des considérations humanitaires. Elle a des raisons politiques pour cela. La France a à plusieurs reprises tenté de nous fournir de l'assistance humanitaire, mais nous l'avons toujours refusé», indique la ministre.
«Nous ne voulons pas recevoir de l'aide de la part des États qui soutenaient les groupes armés détruisant notre pays et tuant notre peuple», explique-t-elle.
La ministre a également souligné que la Russie restait le principal fournisseur d'aide humanitaire en Syrie.
En juillet dernier, 50 tonnes d'assistance humanitaire française ont été acheminées jusqu'en Syrie par un avion militaire russe. Jusqu'alors, aucune capitale occidentale n'avait collaboré avec Moscou pour livrer de l'aide en Syrie. Le fret, composé de médicaments, de tentes, de couvertures et d'accessoires de cuisine, était destiné aux habitants de la Ghouta, dans la banlieue de Damas.