«Le système de protection de données et les mesures de contre-espionnage à toutes les étapes de l'élaboration, de la fabrication et des livraisons de ces systèmes permet à la Russie d'être et de rester le propriétaire du savoir-faire des S-300. C'est pourquoi, toutes les spéculations voulant que des technologies aient fuitées vers Israël et les États-Unis ne sont que de l'intox», a-t-il déclaré au centre de presse de l'agence Rossiya Segodnya lors de la table ronde sur la livraison de ces systèmes en Syrie.
Le 3 octobre, Tzachi Hanegbi, ministre israélien de la Coopération régionale, a indiqué que les chasseurs F-35 d'Israël étaient capables de détruire les S-300 russes déployés en Syrie, parce que l'État hébreu tenait compte des capacités des systèmes. La même considération a été exprimée par le portail The Drive qui a annoncé que les forces aériennes israéliennes s'étaient entraînées à combattre les S-300 grecs.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, avait annoncé le 2 octobre que la Russie avait achevé de livrer des systèmes S-300 à la Syrie et qu'elle avait remis au pays 49 équipements militaires, ajoutant que les spécialistes syriens seraient formés au maniement de ces systèmes au cours des trois prochains mois.
La livraison des S-300 à la Syrie est intervenue après la destruction le mois dernier d'un Il-20 russe par la défense anti-aérienne syrienne lors d'un raid de l'aviation israélienne. Moscou accuse les forces aériennes de l'État hébreu d'avoir provoqué le tir ayant touché l'appareil russe.
En 2013, à la demande d'Israël, Moscou avait suspendu ses livraisons de S-300 à la Syrie, mais depuis la situation a évolué, et ce «non par la faute de la Russie» a déclaré Sergueï Choïgou.