Israël met en doute les capacités des S-300 livrés en Syrie

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Les batteries de S-300 que la Russie a remis à la Syrie à la suite de l’incident avec l’Il-20 russe, ne seront pas en mesure de repérer les F-35 furtifs de l’armée israélienne, a déclaré le ministre de la coopération régionale de l’État hébreu.

Les systèmes de DCA S-300 livrés par la Russie en Syrie ne pourront pas empêcher les nouveaux avions israéliens d'agir à leur guise, estime Tzachi Hanegbi, le ministre israélien de la Coopération régionale.

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Le responsable a rappelé que l'armée de l'État hébreu était équipée de chasseurs de cinquième génération F-35I Adir. Le déploiement des S-300, estime le ministre, ne pourra pas limiter leurs capacités.

«Nous disposons d'avions furtifs, les meilleurs au monde. Ces batteries ne sont même pas en mesure de les repérer», a-t-il lancé, cité par le quotidien Haaretz.

Les responsables militaires russes n'ont pas pour l'instant commenté les déclarations israéliennes.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé mardi 2 octobre que la Russie avait achevé de livrer des systèmes S-300 à la Syrie et qu'elle avait remis au pays 49 équipements militaires. Au cours des trois prochains mois, les spécialistes syriens seront formés au maniement de ces systèmes, avait-il ajouté.

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Cette livraison des S-300 à la Syrie est intervenue suite à la destruction d'un Il-20 russe par la défense antiaérienne syrienne lors d'un raid de l'aviation israélienne. Moscou a accusé les forces aériennes de l'État hébreu d'avoir provoqué le tir ayant touché l'appareil russe.

En 2013, sur demande d'Israël, Moscou avait déjà suspendu les livraisons de S-300 à la Syrie, or depuis, la situation a évolué et ce, «non de la faute de la Russie», selon Sergueï Choïgou.

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