Après Salisbury, quelle est la destination suivante des Skripal?

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Salisbury, la ciudad británica donde fueron envenenados los Skripal - Sputnik Afrique
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Empoisonné à Salisbury, l’ex-agent du service du renseignement militaire russe (GRU), Sergueï Skripal, et sa fille Ioulia n’ont pas voulu partir pour les États-Unis ou un autre pays, a déclaré l’auteur du livre «The Skripal Files» Mark Urban.

L'ex-agent double russe Sergueï Skripal a refusé de partir aux États-Unis après l'incident de Salisbury, a affirmé le journaliste de la BBC Mark Urban dans son livre «The Skripal Files». 

«Le retour à la maison était hors de question pour Skripal, sa maison sera occupée par des contribuables britanniques, sa vie dans cette rue (à Salisbury, ndlr) est terminée…», dit le livre.

Le journaliste de la BBC écrit que les Skripal restent sous la protection de la police, mais que cela ne peut durer éternellement. Par conséquent, comme le note l'auteur, la question de leur futur logement est ouverte.

«Lors que les Skripal étaient à l'hôpital, il a été suggéré au sein de Downing Street (résidence du Premier ministre britannique, ndlr) qu'ils devaient partir pour les États-Unis ou pour un autre pays anglophone, et recevoir de nouvelles données personnelles», a indiqué l'auteur, ajoutant que les Skripal avaient rejeté cette idée.

Le journaliste avait rencontré l'ex-agent double lorsqu'il travaillait sur son livre «The Skripal Files». Selon lui, une fois sorti du coma, ce dernier «n'avait pas compris tout de suite que le Kremlin avait tenté de le tuer».

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Selon Mark Urban, avant l'incident de Salisbury, Skripal «soutenait la position du Kremlin dans de nombreux domaines», surtout eu égard au rattachement de la Crimée, et restait un «nationaliste russe non dissimulé», malgré la vente de secrets au renseignement britannique.

Le 5 septembre, le parquet britannique avait formulé aux Russes Alexandre Petrov et Rouslan Bochirov quatre chefs d'accusation, notamment pour tentative de meurtre de l'ancien officier Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, ainsi que du policier britannique Nick Bailey. La Première ministre britannique a affirmé que les deux suspects étaient des hommes du GRU, sans pour autant présenter de preuves pour appuyer ces allégations. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les noms et les photos des deux suspects russes ne prouvaient rien, et que l'enquête sur des crimes aussi sérieux exigeait une analyse scrupuleuse et une coopération très étroite entre les services de sécurité des deux pays.

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