Le 4 octobre, le ministère de la Justice américain a inculpé pour cyberattaques contre des agences de lutte anti-dopage et plusieurs autres organisations sept personnes qu'il considère être des agents du renseignement militaire russe.
«Nous annonçons l'inculpation de sept officiers russes pour violation de plusieurs lois américaines et pour cyberactivité malveillante contre les États-Unis et leurs alliés», a déclaré l'assistant du procureur général américain pour la sécurité nationale, John Demers, jeudi lors d'un point presse.
L'AMA a de son côté confirmé n'avoir enregistré aucune violation de ses systèmes depuis 2016.
Ces individus traités comme «officiers du GRU» auraient en outre mené une cyberattaque contre le laboratoire suisse chargé d'analyser l'agent toxique présumément utilisé dans l'empoisonnement de l'ex-agent du service du renseignement militaire russe (GRU), Sergueï Skripal, et de sa fille Ioulia à Salisbury, a indiqué M.Demers. Il a ajouté que le ministère de la Justice américain mettrait tout en œuvre pour faire incarcérer les inculpés, qu'il pense être actuellement en Russie, dans une prison américaine.
Les pays de l'Otan ont promis de réagir à cet épisode en durcissant les mesures de sécurité, a déclaré le secrétaire général de l'organisation, Jens Stoltenberg.
Une source au sein du ministère russe de la Défense a affirmé qu'aucune cyberattaque de la part de la Russie n'avait été menée et ne peut être menée puisque Moscou a accès aux données de l'organisation. Par conséquent, les accusations néerlandaises sont «un exemple de la politique de certains pays occidentaux qui tourne à l'obscurantisme». La «manie de voir des espions» occidentale s'aggrave, a-t-on ajouté au ministère.