Interrogé par Sputnik sur les perspectives de ces autobus en matière d'exportation, le directeur général du groupe, Youri Shport, a déclaré que les tests de certification avaient été conduits selon les standards européens et que les véhicules satisfaisaient «absolument à toutes les exigences modernes»:
«[Les autobus] sont conformes à toutes les exigences internationales du niveau écologique Euro 5 et nous pouvons les livrer dans toutes les zones soumises à des restrictions environnementales où Euro 6 n'est pas encore entré en vigueur», a-t-il expliqué à Sputnik.
Fin de la course automobile Chine-Europe. Ces véhicules utilisent du gaz naturel liquéfié #SPIGF2018 pic.twitter.com/TFldhAnjp0
— Maria Tonkova (@tonkovasputnik) October 4, 2018
Pour le moment, RariTek s'emploie essentiellement à présenter sa production aux transporteurs russes.
«Dans chaque ville où nous nous sommes arrêtés en Chine, l'accueil était à la hauteur, tout était très bien organisé: partout la police, la sécurité. Au début, nous nous sentions comme les membres d'un cortège d'ambassadeurs», a-t-il raconté.
Le concepteur s'est réjoui du fait qu'on trouvait sur les routes chinoises des stations de ravitaillement avec un choix diversifié de carburant et a estimé que la Russie et le Kazakhstan pourraient emboîter le pas à la Chine:
«Lors de nos déplacements en République de Chine, il y avait tous les 50 kilomètres une station de ravitaillement moderne. Qu'il s'agisse de gaz comprimé ou de gaz liquéfié ou d'essence, tout y était disponible. Et pendant que nous nous déplacions sur le territoire de la Fédération de Russie et de la République du Kazakhstan, un système de ravitaillement mobile nous accompagnait».
«Il faut travailler en coopération: producteurs, consommateurs et sociétés d'énergie qui vendent du carburant: du gaz, comme Gazprom», a résumé M.Shport.