Des scientifiques chinois ont étudié l'impact des températures globales sur l'accès à l'eau afin de détecter les régions les plus sensibles à la sécheresse, relate le portail Phys.org.
Pour cela, ils ont utilisé un modèle théorique, décrivant l'état du cycle de l'eau dans des conditions climatiques ordinaires. Ceci a permis aux chercheurs de comprendre ce qui allait se passer avec le cycle compte tenu des différents scénarios prévus par l'accord de Paris du 2015. Selon cet accord, l'augmentation de la température moyenne globale ne doit pas dépasser 1,5ºC afin d'éviter un scénario catastrophique de changement climatique.
Si l'accès à l'eau potable se trouve être limité dans des régions telles que l'Asie du Sud et l'Asie orientale, l'Afrique orientale et occidentale ainsi que l'Europe centrale, il faudra faire face à une pénurie d'eau potable en Asie du Nord, en Afrique du Sud, en Europe du Sud, dans le bassin méditerranéen, au Groenland ainsi qu'en Islande et en Alaska.
De plus, en dépassant la limite de température établi, l'accès à l'eau sera limitée partout à travers le monde, tandis que 117 millions de personnes seront victimes de la sécheresse.