C'est la persistance des guerres et des conflits qui est la cause principale de la pérennisation et de l'amplification du phénomène des réfugiés. C'est ce qu'a affirmé le 1er octobre Abdelkader Messahel, le ministre algérien des Affaires étrangères, à Genève, dans son intervention devant la 69e session du Comité exécutif du Programme du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR). Le diplomate a, par la même occasion, réagi aux accusations proférées contre l'Algérie par le Maroc, concernant la situation des réfugiés sahraouis vivant dans les camps de Tindouf.
Soixante-dix ans après la signature de la convention de Genève sur les réfugiés, «nombre de crises continuent de produire des effets désastreux poussant des millions de personnes à chercher à obtenir une protection et l'espoir d'un avenir meilleur», a déclaré le chef de la diplomatie algérienne. «En Afrique, au Proche et Moyen-Orient et en Asie, l'enlisement des conflits est à l'origine de situations qui nous interpellent, où les victimes attendent des actions fortes faites d'engagements crédibles pour des solutions durables», a-t-il ajouté.