Les forces armées égyptiennes et américaines participent à l'exercice militaire conjoint Bright Star 2018, informe le journal Al-Ahram. Les manœuvres se déroulent jusqu'au 20 septembre.
Ces exercices militaires ont lieu avec la participation de subdivisions de troupes terrestres, des forces navales et des forces aériennes du Royaume-Uni, de Grèce, de Jordanie, d'Italie, des Émirats arabes unis, d'Arabie saoudite, de France, d'Égypte et des États-Unis.
Le porte-parole de l'armée égyptienne le colonel Tamer el-Refaï a déclaré que l'exercice militaire conjoint était destiné à renforcer «la coopération dans le domaine de la sécurité et la lutte contre le terrorisme» entre les États-participants et avait pour but de s'entraîner à des scénarios «de résistance à diverses menaces lors de guerres conventionnelles et non conventionnelles».
«Ils contribueront aussi au renforcement des relations stratégiques entre les États-Unis et l'Égypte», a indiqué le colonel Tamer el-Refaï, cité par le journal Al-Ahram.
Les entraînements doivent se dérouler dans des conditions similaires aux combats réels. Le Centre de commandement intégré dirige les opérations à l'aide de systèmes de gestion.
Les manœuvres se déroulent sur la base militaire Mohammed Naguib située à l'ouest de la ville d'Alexandrie, qui est considérée comme la plus grande au Moyen-Orient et en Afrique. Ici les contingents militaires des pays-participants coopèrent afin de présenter leurs capacités et de concerter des stratégies communes de combat, y compris la planification des opérations combinées contre la menace d'une arme de destruction massive et des missions de combat urbain.
Selon le commandement des forces armées égyptiennes, l'exercice conjoint a été précédé par des manœuvres et des entraînements préparatoires entre l'Égypte et les États-Unis. Les commandements de ces pays ont également échangé leurs expériences dans le domaine du contre-terrorisme plusieurs jours avant Bright Star. Le commandement égyptien affirme que cette année ces manouvres militaires seront les plus grandes de leur histoire, en prenant en considération le nombre de pays.
Des représentants de l'Inde, de l'Irak, du Canada, du Kenya, de la République démocratique du Congo, du Liban, du Pakistan, du Rwanda, du Sénégal, de la Tanzanie, de l'Ouganda, du Tchad et de l'Afrique du Sud ont été invités à titre d'observateurs.