Ce document décrit également les principes qui doivent guider l'action des structures onusiennes en Syrie. L'Onu constate l'importance critique de l'aide humanitaire pour ce pays. Cette organisation et son secrétaire général entendent y faciliter la fourniture de l'aide et assurer les conditions minimales de vie de la population touchée par la guerre.
Selon la directive, l'Onu ne favorisera pas le retour des réfugiés, mais soutiendra ceux qui décident de rentrer.
Ces mesures et d'autres seront réalisées conformément aux principes de neutralité et d'impartialité. L'aide doit être distribuée en fonction des demandes de la population et non des souhaits du gouvernement. Elle ne sera pas fournie aux parties du conflit impliquées dans des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
Le 20 août, lors de la conférence de presse qu'il a donnée avec son homologue libanais Gebran Bassil, Sergueï Lavrov avait annoncé qu'en octobre 2017 le Département des affaires politiques des Nations unies (DPA) avait émis «une directive secrète interdisant aux organisations au sein du système [onusien] de participer à des projets visant à restaurer l'économie syrienne» à l'exception de l'aide humanitaire.
Deux jours après la déclaration de Ministre russe des Affaires étrangères, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'Onu, a démenti l'existence de cette directive.