Les grandes sociétés comme Total peuvent être remplacées par de petites et moyennes entreprises intéressées par une coopération avec l'Iran, a déclaré le premier vice-PDG de l'entreprise pétrolière iranienne Sepahan (SOC), Masoud Ahmadzadeh, interrogé par Sputnik. SOC a signé à la mi-août un contrat avec l'allemand EDL.
«Dans le contexte où les grandes entreprises quittent l'Iran sous la pression des sanctions, celles plus petites peuvent prendre leur place, ce processus étant déjà lancé. Il s'agit d'une occasion en or pour les petites et moyennes entreprises intéressées par la coopération [avec l'Iran]», a-t-il ajouté.
«Il faut souligner que le gouvernement allemand et l'Union européenne n'empêchent pas les entreprises de coopérer avec l'Iran et les soutiennent pour que les sanctions américaines n'influencent pas leur travail», a-t-il précisé.
Selon lui, la coopération entre les sociétés iranienne Sepahan (SOC) et allemande EDL vise le transfert des technologies et du savoir-faire afin d'augmenter la qualité des produits du raffinage.
Le 20 août, Total a officiellement quitté le projet South Pars en Iran après le rétablissement des sanctions américaines contre ce pays.
Le contrat signé en 2017 en vue du développement de la phase 11 de South Pars attribuait à Total une part de 50,1% dans ce qui apparaît comme le plus grand gisement gazier au monde, avec un investissement initial d'un milliard de dollars.