La question de l'impact de l'air pollué sur l'organisme humaine n'est pas nouvelle. Les microparticules de poussière ou d'aérosol PM2.5 qui ne font que 2,5 micromètres sont dangereuses pour la santé car elles provoquent des maladies pulmonaires et cardio-vasculaires ce qui, dans la plupart de cas, entraîne une mort précoce, relate la revue Environmental Science & Technology Letters.
Des spécialistes américains de l'Université du Texas ont utilisé des données statistiques de 2016, tirées du projet Global Burden of Disease ainsi que des statistiques sur la mortalité afin de montrer comment la pollution par les particules PM2.5 affecte la durée de vie dans 185 pays.
Les résultats ont montré qu'en moyenne, la pollution de l'air réduisait la longévité de 1,03 ans. Pour comparaison, le tabagisme vole 1,82 ans de vie contre 0,57 an pour la qualité de l'eau potable et 2,67 ans pour la mauvaise qualité de l'alimentation.
Dans la plupart des pays développés, la réduction de la longévité ne dépasse pas six mois.
Dans 42 pays, notamment en Afrique et en Asie, ces particules volent plus d'un an de vie. La situation reste la plus compliquée en Asie du sud où la pollution de l'air nuit davantage à la longévité que tous les types de cancer.