Des scientifiques du centre de recherche Cancer Research UK ont proposé d'estimer le potentiel développement d'un cancer à l'aide d'une analyse sanguine. L'étude a été publiée dans la revue Clinical Cancer Research.
Les spécialistes expliquent que si une forte concentration du marqueur KIM-1 dans le sang d'une personne est observée, il y a une grande probabilité que dans les cinq années à venir le patient contracte une maladie oncologique. La concentration élevée de ce marqueur dans le sang est liée à des dommages au niveau des reins et s'amasse en réponse à des accumulations toxiques.
Les chercheurs ont réalisé des tests sanguins sur deux groupes de patients, qui avaient à peu à près le même âge et du surpoids, ainsi que d'autres mauvaises habitudes. Les participants du premier groupe avaient des soupçons sur la présence d'un cancer, pendant que les autres participants étaient sains. L'étude a montré que les patients du premier groupe avaient une concentration du marqueur KIM-1 deux fois supérieure au niveau normal.
Auparavant, des chercheurs de l'Université nationale de recherche nucléaire (MEPhI) de Moscou avaient mis au point un nouveau type d'agents de contraste pour imagerie par résonance magnétique (IRM) à base de nanoparticules de silice biodégradables, qui peuvent être utilisées aussi bien pour le diagnostic que pour le traitement des maladies cancéreuses.