Les cultivateurs de pommes de terre et les vendeurs de frites en Belgique prient pour la pluie alors que le temps chaud menace l'approvisionnement en pommes de terre, la base du plat national du pays, révèle The Guardian.
La vague de chaleur à l'échelle européenne a réduit d'environ un tiers la récolte précoce des pommes de terre en Belgique par rapport à une année normale. En l'absence de précipitations importantes au cours des prochaines semaines, les principales récoltes de septembre et d'octobre pourraient être encore plus faibles.
Et ce n'est pas encore tout. D'après The Guardian, le prix de la pomme de terre de Bintje — la variété utilisée traditionnellement pour la fabrication des frites — a déjà augmenté.
«En 2017, une tonne de pommes de terre se négociait à 25 euros car l'offre était très importante. Nous parlons maintenant de 250 à 300 euros par tonne», a indiqué à The Guardian Romain Cools, le secrétaire général de Belgapom, le plus grand producteur de pommes de terre du pays.
La vive préoccupation causée par cette situation a été également exprimée par Bernard Lefèvre, président d'Unafri-Navefri, l'association des commerçants.
«Les frites sont essentielles. C'est vital. Cela fait partie de notre culture. C'est plus qu'un produit: c'est un symbole de la Belgique», a-t-il ainsi déclaré à Politico.