Les États-Unis ont imposé des sanctions «draconiennes» contre Moscou sous un prétexte tiré par les cheveux, a déclaré l'ambassade russe à Washington.
La partie américaine a refusé de donner les précisons demandées, prétextant la confidentialité, précise le communiqué.
La Russie insiste toujours sur une enquête transparente de l'incident à Salisbury et sur la punition des coupables et continue de proposer aux États-Unis d'exposer au grand jour la correspondance sur ce sujet.
Les nouvelles sanctions du fait de «l'utilisation par la Russie d'armes chimiques à Salisbury» entreront en vigueur le 22 août 2018, a annoncé mercredi le Département d'État américain.
L'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés le 4 mars à Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement. La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.