Tous ceux qui vont se baigner dans un lac ou dans un étang voisin le font à leur risques et périls, met en garde l'écologiste russe Alekseï Vladimirov, tout en soulignant que certains mesures de précaution sont à prendre si l'on ne peut pas y résister.
«Il faut éviter les réserves d'eau stagnante. Quand il faut très chaud, de telles réserves se transforment en un foyer de bactéries pathogènes, en premier lieu la salmonelle et la colibacille (Escherichia coli)», a-t-il expliqué.
Selon lui, «s'il y des jardins et des champs, il n'est pas rare que l'eau contienne des restes d'engrais et de pesticides. Dans le meilleur des cas, tout finira par une réaction allergique; dans le pire des cas, par une intoxication chimique et par des maladies des organes».
Il en va de même, a-t-il poursuivi, pour les petites exploitations agricoles individuelles. «De telles entreprises déversent dans l'eau des polluant biogènes, comme par exemple des helminthes, et la colibacille mentionnée ci-dessus».
«Les réserves d'eau où il y a beaucoup de canards, d'algues et de gastropodes sont également à éviter. Le système sanguin de ces oiseaux peut contenir des trématodes dont les asticots ne peuvent pas pénétrer dans l'organisme humain à travers la peau — la peau humaine est plus «dure» que celle des canards —, mais ils peuvent provoquer le développement d'une dermatite allergique.
«Évidemment, s'il y a des poissons morts et des ordures, il est peu recommandé de s'y baigner», a-t-il conclu.