Dans certaines régions du Maroc, les piqûres de scorpion «représentent la première cause d'intoxications déclarées». C'est ce qu'indiquent les statistiques du Centre Anti-Poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM), publiées dans un numéro spécial de sa revue Toxicologie Maroc, et reprises par le site d'information marocain H24 dans son édition du 2 août.
Selon H24, ce sont les régions rurales du pays qui sont les plus exposées aux risques d'intoxication causées par les piqûres de scorpion.
Concernant la catégorie d'âge la plus concernée, le média affirme que «parmi les piqués, les enfants âgés de 15 ans ou moins représentent 27,15% de la population piquée», citant l'étude effectuée par le CAPM entre les années 1990 et 2017, publiée dans le même numéro spécial de sa revue. «Cette fréquence chez l'enfant a nettement diminué d'anné[e] en anné[e]», est-t-il précisé.
Concernant les périodes de l'année où le taux de piqûres de scorpion est le plus élevé, H24 note que «les piqûres s'observent particulièrement entre avril et octobre (75 %) avec un pic entre juillet et août (48%), en raison de l'intense activité du scorpion à cette période».
En conclusion, présentant la cartographie des régions les plus exposées aux piqûres de scorpion, le site d'information indique que «la région la plus à risque est celle de Marrakech Safi avec 28,5% de cas recensés, suivie de la région Souss Massa (21%), Draa Tafilalt (15%), talonnée par Béni Méllal Khénifra (14%), Casa Settat (10%) et Fès Méknès (2%).»