Bien que la chaîne de télévision ABC se soit référée à des sources haut placées au sein du gouvernement australien, le Premier ministre de ce pays a réfuté «toutes ces allégations». Quant aux journalistes du National Interest, ils ont estimé que l'opération militaire de 2026 contre l'Iran ne commencerait pas par des frappes depuis les porte-avions croisant le Golfe, mais par une invasion terrestre depuis l'Irak qui sera morcelé en plusieurs Etats par les États-Unis d'ici à 2021.
«Tout d'abord, ce scénario d'invasion militaire n'est qu'une fantaisie de ses auteurs qu'aucun document ne confirme. Ensuite, les conditions ne sont toujours pas réunies dans la région pour la réalisation d'un tel scénario d'invasion par les Américains et leurs alliés. […] Et enfin, il y a un problème plus grave. Quand Donald Trump a menacé de couper l'exportation du pétrole iranien […], notre direction politique et militaire a prévenu qu'avant la mise en place d'un tel embargo pétrolier, nous fermerons le détroit d'Ormuz», a indiqué à Sputnik le politologue Seyyed Hadi Afghahi, qui a précédemment été en poste à l'ambassade d'Iran au Liban.
Et d'ajouter que la date même d'une confrontation militaire n'était pas si importante.
«Que cela se produise demain ou en 2026 ne compte pas tellement. En toute circonstance, l'Iran est prêt à repousser les forces qui dépassent même quantitativement les siennes», a souligné l'interlocuteur de l'agence.
Selon M.Afghahi, les Américains projettent évidemment une partition de l'Irak afin de l'utiliser comme plateforme terrestre pour l'invasion de l'Iran.
«Aussi, mènent-ils toutes ces guerres psychologiques. Ils veulent affaiblir l'Irak au maximum pour qu'il perde toute sa signification économique et sécuritaire dans la région», a poursuivi l'Iranien.
D'après lui, le plan des Américains consiste notamment à faire plonger l'Irak dans les ténèbres, à paralyser son gouvernement, à laisser le pays sans Président ni ministres, pour préparer leur invasion de l'Iran.
«Néanmoins, à la frontière avec la Syrie et la Jordanie, l'armée gouvernementale [irakienne, ndlr] et les Hachd al-Chaabi [Unités de mobilisation populaire, ndlr] repoussent efficacement non seulement les scories terroristes de Daech*, mais aussi les raids diaboliques et perfides des envahisseurs américains», a résumé l'interlocuteur de Sputnik.
*Organisation terroriste interdite en Russie