Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a soutenu la proposition avancée par le Président Hassan Rohani de fermer le détroit d’Ormuz aux exportateurs de pétrole que sont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Irak, le Koweït et le Qatar.
«Si l’exportation du pétrole iranien est bloquée, aucun autre pays de la région ne l’exportera non plus», a-t-il indiqué, cité samedi sur son site officiel.
Et d’appeler le chef de la diplomatie du pays à suivre strictement l’attitude du Président Rohani sur cette question qui avait plus tôt menacé de cesser la livraison de pétrole sur le marché international par le biais du détroit d’Ormuz si les États-Unis continuaient à exiger que les autres pays cessent d’importer du pétrole iranien.
Ismaïl Kosari, commandant adjoint du corps des Gardiens de la révolution islamique, a également prévenu début juillet que si l’exportation de l’or noir iranien était restreinte, les exportations via le détroit d’Ormuz seront bloquées.
Alors, le commandant Bill Urban, de la Navy, a déclaré qu’ensemble les États-Unis et leurs partenaires se tiennent prêts à assurer la liberté de navigation et la liberté du commerce partout où le droit international les autorise.