Kok Soo Chon, qui dirigeait les investigations sur la disparition du Boeing 777 (vol MH370) en mars 2014 effectuant une liaison entre Kuala Lumpur et Pékin, a présenté un rapport sur les résultats de l'enquête.
Il a annoncé que l'équipe s'était avérée incapable de déterminer la cause réelle de la disparition du MH370 et que «la réponse ne sera connue que si l'on retrouve l'épave».
Selon les experts, le changement de cap et la poursuite du vol n'ont pas été causés par des dysfonctionnements des systèmes techniques et l'intervention d'un tiers est possible.
«Nous ne pouvons pas exclure qu'il y ait eu une intervention illégale de la part d'une tierce personne», a déclaré le chef d'équipe à ce propos.
Cependant, des preuves contredisent cette version. L'enquêteur a aussi précisé qu'aucun groupe existant n'avait revendiqué un attentat contre l'avion.
L'équipe a également étudié la possibilité d'une action délibérée des pilotes.
«Nous ne pensons pas que l'événement puisse être le fait des pilotes», a signalé Kok Soo Chon à ce propos.
L'expert a cependant reconnu que cette version ne pouvait pas être complètement écartée.
Un Boeing 777-200 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines qui se dirigeait de Kuala Lumpur à Pékin (vol MH370) a disparu des radars dans la nuit du 7 au 8 mars 2014. L'épave n'a jamais été localisée. En 2015 et 2016, des débris provenant bien du vol MH370 ont été découverts sur les côtes de La Réunion, ainsi qu'en Tanzanie et au Mozambique. En janvier 2015, les 227 passagers et 12 membres d'équipage qui se trouvaient à bord ont été déclarés morts.