Comme l'indique des médias, ce véhiculé y a été placé le 20 juillet, jour du début de la garde à vue d'Alexandre Benalla, qui l'a garé «un peu n'importe comment» et a été ainsi sanctionné.
L'agent présent sur place a refusé de lui rendre la voiture. D'après Europe 1, Alexandre Benalla a eu une sorte de sauf-conduit. L'Élysée a toutefois indiqué qu'il s'agissait d'une initiative personnelle et qu'aucun document permettant de récupérer le véhicule n'avait été délivré à M.Benalla.
Après avoir appris l'information sur la tentative de l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron de récupérer le véhicule, la police judiciaire l'a perquisitionné et y a trouvé des affaires appartenant à Alexandre Benalla, indique Europe 1.
Des internautes ont aussi réagi à la nouvelle en faisant des publications sarcastiques sur les réseaux sociaux.
#Benalla mis à pied!!! Il essaye de récupérer son élyséenne voiture mis en fourrière!! Normal il n’allait pas rester à pied pour faire la tournée des médias!!! https://t.co/pa0HM2cTfl
— Henri Cochet 🙈🙉🙊 (@En_ricochet) 28 июля 2018 г.
@Cdanslair Comment un homme licencié, mis en examen, puisse aller chercher " la célèbre voiture de fonction " qu'il n'a pas réussi à récupérer? cela demande des explications! Grosse erreur de Benalla! viré ou pas? ….
— FOND. D'HEUCQUEVILLE (@RaoulFond) 28 июля 2018 г.
@BasPhilippe: pourquoi, alors qu’il est licencié, MR Benalla va récupérer une voiture de la présidence? Qu’y a t il dans cette voiture d’important? Est il encore en fonction?
— G2T (@G2T17) 28 июля 2018 г.
M.Benalla a été ensuite placé le même jour en garde à vue pour violences et usurpation de fonction. Son domicile à Issy-les-Moulineaux a été perquisitionné le 21 juillet au matin. Le 22 juillet, le parquet de Paris a annoncé la mise en examen pour «violences en réunion» d'Alexandre Benalla et des quatre autres protagonistes filmés en train de frapper des manifestants le 1er mai.
Le Président Macron a affirmé le 24 juillet, devant des membres du gouvernement et des députés de La République en marche, que les faits qui s'étaient produits le 1er mai étaient une «trahison» et que le seul responsable de la situation était lui-même.