«Si vous commencez la guerre, nous terminerons cette guerre»

© REUTERS / Morteza NikoubazlLe drapeau iranien
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Un commandant des Gardiens de la Révolution islamique a répondu au message que Donald Trump avait adressé le 23 juillet au Président iranien. Selon lui, les États-Unis ont de quoi avoir peur en cas de guerre contre l’Iran.

Qasem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la Révolution islamique (GRI) en Iran, cité par Reuters a répondu jeudi à Donald Trump qui avait publié samedi sur son compte Twitter un message adressé à Hassan Rohani. Le général iranien a averti les États-Unis des conséquences d'une guerre contre l'Iran.

«Nous sommes près de vous, là où vous ne pouvez même pas imaginer… Venez. Nous sommes prêts. Si vous commencez la guerre, nous terminerons cette guerre», a-t-il lancé.

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Il a également critiqué le Président américain pour le langage qu'il avait choisi afin de s'adresser à Téhéran.

«Vous menacez de nous faire payer le prix que peu d'autres pays ont jamais payé. Il s'agit du langage des boîtes de nuit et des salles de jeux», a indiqué M.Soleimani.

Lundi 23 juillet, Donald Trump avait averti l'Iran sur sa page Twitter de ne jamais menacer les États-Unis.

«Ne menacez plus jamais les États-Unis ou vous allez subir des conséquences telles que peu au cours de l'histoire en ont connues auparavant. Nous ne sommes plus un pays qui supportera vos paroles démentes de violence et de mort. Faites attention!», avait-il écrit.

Auparavant, le Président iranien avait appelé Donald Trump à «ne pas jouer avec la queue du lion» soulignant que Téhéran «ne faisait la guerre à personne» et «qu'une guerre avec l'Iran serait la mère de toutes les guerres». 

Les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis mai 2018, lorsque le Président américain a annoncé le retrait de son pays de l'accord sur le nucléaire iranien et a décidé d'imposer à nouveau des sanctions unilatérales à Téhéran. Cette décision a été contestée par la Russie, la Chine, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'UE, qui ont confirmé leur engagement en faveur de l'accord nucléaire.

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