Le Président syrien Bachar el-Assad a qualifié les Casques blancs de masque des organisations terroristes Al-Qaïda* et Front al-Nosra*, précisant qu'ils se retrouvent devant l'alternative suivante: soit déposer les armes et bénéficier de l'amnistie, soit être éliminés comme tous les autres terroristes.
«Le destin des "Casques blancs" est le même que celui de n'importe quel autre terroriste. Ils ont deux possibilités: déposer les armes et bénéficier de l’amnistie, comme cela se passe depuis quatre ou cinq ans, soit être éliminés», a-t-il précisé dans un entretien donné à des médias russes.
Et d’ajouter que cette organisation n’existait tout simplement pas. «Ce n’est qu’un masque. Le masque d’al-Nosra*. Ils ont fui la Syrie. En fait, ils n’ont pas fui, mais ont été évacués d’ici par Israël, la Jordanie et les pays occidentaux, ce pays occidentaux "humanistes". Et maintenant on a des témoignages sur la Toile, nous pouvons voir des vidéos et des photos de ces mêmes membres de cette organisation avec des épées dans les mains et célébrant l’assassinat de soldats syriens au-dessus de leurs dépouilles. Toutes ces images existent. Que vous faut-il encore pour prouver qu’il ne s’agit pas d’une organisation humanitaire, mais d’un masque d’al-Qaïda*», a souligné le Président.
«Non. Le plus probable est que leurs chefs [sont partis, ndlr]. Beaucoup de ces radicaux sont en effet encore ici et, actuellement, nous sommes en train de conclure des trêves avec eux. Certains sont restés en Syrie comme civils, ils ont déposé les armes, d’autres – la plupart – sont partis à Idlib où ils pourront vivre avec leurs frères terroristes. Actuellement, il y a à Idlib des dizaines de milliers de terroristes», a poursuivi le Président.
442 Casques blancs et membres de leur famille sur les 800 environ annoncés précédemment ont été évacués de Syrie vers la Jordanie via Israël à la demande des dirigeants des États-Unis, du Canada et de certains pays européens, et ce en raison de la progression des forces gouvernementales syriennes dans les régions frontalières du Sud. De nombreux autres ne sont pas parvenus à atteindre la frontière à cause de la «situation sur le terrain».
* Organisations terroristes interdites en Russie