La discussion au sujet des mariages parmi des migrants mineurs est devenue possible en Suède à cause de la position insuffisamment ferme du Parti social-démocrate suédois, écrit le quotidien Gazeta.ru. Bien qu'officiellement le gouvernement ait interdit le mariage si l'un des conjoints était mineur, il refuse d'annuler ces unions si elles ont été conclues à l'étranger.
Le gouvernement refuse d'adopter les amendements qui boucheraient de telles brèches dans la législation.
Aux dernières élections de 2014 le parti Démocrates suédois avait remporté 12,86% des suffrages en obtenant 49 des 349 sièges du parlement suédois, soit 29 mandats de plus.
En grande partie la hausse de la popularité du parti s'expliquait par l'abandon de l'idéologie radicale. Ces quatre dernières années son soutien auprès de la population ne cessait de grandir pour dépasser 20%. Selon les sociologues, les Démocrates suédois sont aujourd'hui le deuxième parti le plus populaire du pays.
Sous la pression de la critique des Démocrates suédois, le gouvernement national a sérieusement durci la législation nationale.
Mais sur la question migratoire les Démocrates suédois sont à tel point irréconciliables que même le principal rival des sociaux-démocrates, le Parti modéré conservateur, refuse de coopérer avec eux.
Quoi qu'il en soit, si les Démocrates suédois récoltaient plus de 20% des voix prévues, le pays devrait vivre un processus assez douloureux de formation de la coalition dirigeante.
Toutefois les problèmes fondamentaux n'ont toujours pas été réglés. Pour l'instant l'UE n'a pas élaboré une approche commune. Même les dernières décisions qui ont été prises ont montré une grande divergence d'opinions. Non seulement en Europe centrale et de l'Est, mais également dans l'Ancienne Europe. Même dans les pays euro-enthousiastes comme l'Allemagne ou la Suède. C'est pourquoi tant que le problème des migrants n'est pas réglé au niveau de l'UE, la popularité des partis comme les Démocrates suédois ne fera qu'augmenter.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.