Un «contraceptif numérique» suédois très médiatisé qui prend la forme d'une application pour smartphone appelée Natural Cycles et qui épargnait aux femmes la consommation d'hormones artificielles. La publicité de Natural Cycles promettait quelque chose de «naturel, sans hormones et non invasif» s'engageant à suivre le cycle menstruel de la femme et à prédire les jours où la probabilité d'une grossesse était nulle.
En 2017, l'application a été approuvée pour utilisation dans toute l'UE, obtenant le feu vert de l'organisation allemande d'inspection et de certification, Tüv Süd.
Natural Cycles compte maintenant plus de 700.000 utilisateurs dans plus de 200 pays. Mais sa certification en tant que contraceptif est en cours de révision en Suède, où la société et ses co-fondateurs, la physicienne Elina Berglund et son mari Raoul Scherwitzl, sont basés. En janvier 2018, un important hôpital suédois a signalé que 37 des 668 femmes qui avaient demandé un avortement entre septembre et décembre 2017 utilisaient Natural Cycles comme unique contraceptif, et l'Agence suédoise des produits médicaux a commencé une enquête. Natural Cycles a répondu que le nombre de grossesses est proportionnel au nombre d'utilisateurs suédois enregistrés et «conforme à nos attentes».