«En principe, cette étape avec la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud est un acte très symbolique du gouvernement de Bachar el-Assad, ce qui démontre qu'il a définitivement parié sur le soutien de la partie russe. Apparemment, ce régime politique (en Syrie, ndlr) ne voit pas son avenir sans la participation de la Russie dans ses affaires et la résolution des problèmes de sécurité sans l'aide de Moscou», a déclaré M.Souzdaltsev à Sputnik.
Le 22 juillet, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Muallem et son homologue sud-ossète Dmitri Medoyev ont signé à Damas un accord sur l'établissement de relations diplomatiques entre les États.
«Bachar el-Assad a apparemment décidé qu'il serait improbable qu'il puisse normaliser les relations avec Washington et les pays de l'Union européenne, il est donc allé vers cet acte de démonstration en déclarant pratiquement au monde qu'il choisissait sans ambiguïté le vecteur géopolitique associé à la Russie», a déclaré l'expert, ajoutant que c'est une «action très significative».
L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont proclamé leur indépendance de la Géorgie en 1992. Début août 2008, le jour de l'ouverture des Jeux olympiques d'été de Pékin, les troupes géorgiennes avaient attaqué l'Ossétie du Sud, détruisant une partie de Tskhinvali, tuant plusieurs représentants des forces de maintien de la paix de la CEI (Communauté des États indépendants) et massacrant de nombreux civils. La Russie a dans la foulée mené une opération militaire pour imposer la paix à la Géorgie.