Un «complot ahurissant» d’enrôlement de Trump par l’URSS serait dévoilé par des médias US

© AP Photo / Valentina PetrovaEine Trump-Wachsfigur und ein Porträt des russischen Präsidenten Wladimir Putin
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Une «théorie plausible de complot ahurissant», selon laquelle Donald Trump aurait pu être «enrôlé» par l’USSR, a été présentée dans un article intitulé «Si Trump était un atout russe depuis 1987» publié dans l’hebdomadaire New York Magazine.

Et si Donald Trump allait rencontrer le 16 juillet à Helsinki pas son homologue mais son… «patron»? Quelques jours avant la rencontre des Présidents russe et américain, prévue pour le 16 juillet dans la capitale finlandaise, l'hebdomadaire américain New Your Magazine publie un article dont l'auteur suppose que les liens de Donald Trump avec le renseignement russe remontent à l'époque de l'URSS, où il aurait probablement été «enrôlé».

Dans l'article intitulé «Si Trump était un atout russe depuis 1987?», le New York Magazine lie le début de la carrière politique de Trump en 1987 à son voyage à Moscou qu'il a entrepris afin d'y discuter d'un éventuel projet de construction d'un hôtel.

C'est lors de ce séjour que le futur Président américain a rencontré Youri Doubinine, ambassadeur d'URSS à Washington. Selon l'article, malgré que l'hôtel n'ait pas été construit, «Trump est rentré de Moscou allumé par des ambitions politiques».

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Ensuite, poursuit l'auteur de l'article, il est «probable» que le Kremlin possède des dossiers compromettants sur Trump après ses visites à Moscou en 1987 et en 2013.En outre, au sein de l'édition ils ont estimé que le fait que le Président américain ait refusé de publier sa déclaration fiscale peut être dû à ce que, depuis de longues années, il reçoive des fonds de Russie par divers canaux.

L'enquête sur la présumée ingérence de Moscou dans l'élection présidentielle américaine de 2016 et les prétendus liens entre la campagne de Trump et la Russie est menée par le procureur spécial Robert Mueller et le Congrès américain. Auparavant, M.Mueller était arrivé à la conclusion qu'il n'y avait pas eu de collusion entre l'équipe électorale de Trump et le gouvernement russe.

Dans ses publications sur Twitter, Donald Trump a à plusieurs reprises démenti cette information:

«La chasse aux sorcières! Il n'y avait pas de complot russe. Oh, je vois, il n'y avait pas de complot russe, donc ils recherchent une obstruction sur le non-lieu de complot russe. Le faux complot russe était un canular inventé. Dommage qu'ils n'aient pas observé de cette manière Hillary malhonnête. Des doubles standards!»

La Russie a à plusieurs reprises démenti toute ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays ainsi que toutes tentatives d'exercer une influence sur les processus électoraux. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié ces allégations d'«absolument infondées».

Les Présidents russe et américain se rencontreront le 16 juillet prochain à Helsinki, en Finlande, pour évoquer les perspectives de développement des relations bilatérales et des dossiers internationaux d'actualité. Ce sera la première rencontre «grand format» des deux dirigeants hors de forums internationaux. MM.Trump et Poutine se sont croisés pour la première fois à Hambourg en 2017 en marge du sommet du G20 avant de s'entretenir au Vietnam lors d'un sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC).

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